Les maladies de croissance

Ce que je trouve incroyable c'est qu'en 30-40 ans on ait réussi à faire passer les maladies infantiles comme des maladies graves. Dans quel but ?

Avec l'âge, on a du recul. Quand le premier carnet de santé a été popularisé, c'était pratique parce que chaque fois qu'un enfant avait une maladie infantile, c'était noté et lorsque qu'il y avait une "épidémie", on avait le réflexe d'aller vérifier si notre enfant avait déjà eu la maladie en question :

Si c'était le cas, et bien on savait qu'il serait épargné. Et il l'était effectivement.

Si ce n'était pas le cas , eh bien on se préparait à ce qu'il l'attrape, c'était normal. Je dirais même "naturel".

Ces maladies étaient considérées comme faisant partie de la croissance. D'ailleurs on mesurait l'enfant quand il était remis et on constatait qu'il avait grandi, on constatait une évolution chez l'enfant, comme si cette phase de repos lui permettait d'assimiler enfin certaines choses.

Il se trouve que sur le diagramme Vincent, ces maladies sont effectivement dans la zone de croissance.

Un enfant ne meurt pas d'une maladie de croissance, si un enfant en meurt c'est pour une autre raison : c'est que cet enfant a perdu sa capacité d'auto-guérison (l'immunologie ne représente qu'une faible partie de la capacité du corps à se défendre) et les raisons peuvent être diverses.

C'est le drame de notre société : les dangers sont partout, il faut arrêter de se laisser piéger par tous ces mensonges qui nous font absorber n'importe quoi parce qu'il faut produire, vendre ..... et qu'on le veuille ou non : l'idée de faire des vaccins contre les maladies de croissance n'avait pas d'autre but. Et la nature des adjuvants met en péril la santé des nourrissons à plus ou moins long terme.

Plus : Le vaccin contre la rougeole selon le Dr Michel de Lorgeril 

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Commentaires: 7
  • #1

    Hervé Albert (mercredi, 13 novembre 2019 21:13)

    Je biaise encore, pardonnez-moi; mais puisque vous parlez du diagramme de Vincent ici, « M. Jourdain » se demandait si l’on ne pouvait pas l’étendre à 3 dimensions (bien qu’il s’agisse d’une part de l’hydrogène, de l’autre de l’eau).
    Améliorer encore la bioélectronique serait le plus convaincant, face au système qui se défend mécaniquement comme les âniers du Mont-Cenis face à l’arrivée du chemin de fer.

    Ainsi la médecine conventionnelle n’est-elle pas en train de se convertir à marche forcée à la prise en compte du microbiote, ignoré jusqu’alors ? Voyez le dernier film d’Arte du même nom : en rétablissant le terrain, la transplantation fécale universelle & obligatoire ne finira-t-elle pas par laisser sur la touche ceux que vous savez ?

    A son propos & en l’utilisant, on fermerait la porte intestinale du sang aux minéraux non dégrossis; &, en effet, si l’on suit aussi vos conseils de vie, les sexagénaires pourraient bien se retrouver comme prévu en vraie bonne santé mais avec toujours du calcium dans les vaisseaux, par exemple. Celui qui était entré.
    Oui, cette 3ème dimension paraît bien indépendante, peu liée au reste…

    Eh, pH & résistivité des sols … je m’étonne que l’agronome du Cirad Olivier Husson ne figure pas dans vos liens agroécologiques…

  • #2

    Brigitte Fau (mercredi, 13 novembre 2019 22:03)

    C'est une bonne idée d'ajouter un lien vers les activités d'Olivier Husson.
    Pouvez-vous me fournir un lien ?

  • #3

    Hervé Albert (jeudi, 14 novembre 2019 22:05)

    Il a étendu la bioélectronique de la riziculture à toute la nouvelle agriculture.

    XI 2012 :
    https://www.cirad.fr/nos-recherches/resultats-de-recherche/2012/potentiel-d-oxydoreduction-ph-resistivite-un-nouveau-regard-sur-le-fonctionnement-des-systemes-cultives
    VII 2018 (festival de Marciac des sols vivants) :
    https://youtu.be/sLOS5AQl_fk

    Ses coordonnées :
    https://ur-aida.cirad.fr/news/formation-redox

  • #4

    Brigitte Fau (vendredi, 15 novembre 2019 11:41)

    Merci bien. J'ai ajouté les liens

  • #5

    Hervé Albert (samedi, 16 novembre 2019 15:28)

    • J’ai cru comprendre que la minéralité de l’eau ne joue pas sur un sain Amazonien : tout part dans les selles. Ce qui voudrait dire qu’en 1926-1939, avant les antibiotiques, une frange française avait déjà un microbiote appauvri.
    — Si l’on ne fait pas partie du 1/4 des gens à la flore très en péril, on peut donc goûter à la Contrex ou au R.O.R.

    • Par contre ce sont les virus qui ont décimé les Indiens d’Amérique. On peut imaginer la même frange ici souffrant successivement de maladies infectieuses puis, à l’avénement du traitement des eaux, de virus (etc.).

    • 3000 publications derrière le premier croquis de sol d’Olivier Husson, vous voyez qu’en agronomie le diagramme de Vincent se porte mieux qu’en médecine, pourtant conquise d’abord. La situation de la santé (plantes/sol/microbiote) y est tout aussi catastrophique.

    • Je reprends le graphique en 2D d’Ol. Husson, non il s’agit bien d’eau de tous les côtés. On remarque qu’il préfère, en ordonnées, les millivolts (« E » de Nernst) au nombre d’électrons du diagramme de base.

  • #6

    Brigitte Fau (samedi, 16 novembre 2019 22:53)

    Dans les selles ? avez-vous un lien qui explique ?
    A ma connaissance, les minéraux non assimilables du sang sont éliminés par les urines tant que les reins arrivent à les filtrer. Malheureusement en se cristallisant ces mêmes minéraux finissent par boucher les reins. On peut s'assurer régulièrement du bon état de cette "filtration" et don du fonctionnement des reins en mesurant la conductivité de l'urine qui doit rassurer sur cette élimination régulière.
    Effectivement O. Husson utilise ce qu'on appelle le diagramme de Pourbaix (pH - E). LC Vincent utilisait le diagramme Vincent (pH - rH2) afin de mettre en évidence l'oxydation indépendamment du pH. Son bioélectronimètre permet de mesurer directement le rH2 (comme le pH) sans qu'il soit calculé à partir du redox (E), du pH et de la température. Ceci rend l'appareil Vincent particulièrement fiable du point de vue des mesures.

  • #7

    Hervé Albert (lundi, 18 novembre 2019 11:43)

    • Autant pour moi ! Un minéral soluble n'a pas la tangibilité d'un peptide & ne doit plus être l'affaire des entérocytes...
    Mais ça ne change rien : avec une flore riche (normale), une eau minérale est l'amusette d'un rein frais non encombré de peptides & autres visiteurs indus.

    Les constatations de L-C Vincent, déjà là, devaient pointer les microbiotes appauvris du coin.

    • A l'écran, vous parlez de 60aires non amazoniens aux capillaires perpétuellement bouchés;
    par ex. par des minéraux hors d'atteinte du rein. Il y a des solutions je crois (vit. D ? vit. K2 ?).
    Et de minuscules athéromes; L’eau légère améliore-t-elle les choses ?

    • On constate avec plaisir que le diagramme de Vincent entérine la primordialité graines germées/fermentations/bulbes & racines crues de certains régimes qui tentent de reconstruire notre flore intestinale : (Nat. Campbell- McBride); ou crudivores sensés (Irène Grosjean)…
    Régimes d'avant la transplantation fécale obligatoire & universelle...  : )