"Les microbes rencontrés dans les maladies ne sont pas leur cause, mais ils sont produits par le terrain déséquilibré du malade"

Pr A. Fougerousse 

1. Le polymorphisme microbien selon Antoine Béchamp

Voici un exemple d'une des nombreuses observations qu'Antoine Béchamp (1816 - 1908) a faites :

Un hiver, il a observé au microscope une plante grasse dont une partie avait été gelée. Qu'a t'il vu ?

Dans la partie gelée : des bactéries

Dans la partie saine : des granulations (visibles à x700)

Dans la partie intermédiaire : des étapes de formation des bactéries à partir des granulations. 

Bien entendu, il a reproduit, comme à son habitude très rigoureuse, en laboratoire en variant divers paramètres .

La plante était malade : seulement la cause de la maladie n'est pas la bactérie, mais le froid qui a changé les conditions du milieu (= terrain), les bactéries n'en sont qu'une conséquence. Voire même une défense.

(voir extrait du livre)

Ce sont les mêmes granulations qu'il a trouvées dans tous les organismes, dont il a étudié toutes les spécificités selon les organes, les glandes, les humeurs ... , et cette granulation qu'il a appelé microzyma est vitale et a un rôle prépondérant dans l'organisation des êtres vivants.

Antoine Béchamp a consacré près de 30 années à comprendre le rôle des microzymas à l'origine de tous les organismes vivants.

Aucune matière ne serait vivante sans ce ferment de vie.

Le livre "Les microzymas" raconte l'histoire de cette recherche qui conduit à une théorie globale du vivant.



2. Le polymorphisme bactérien selon Jules Tissot

"j'ai démontré, de la façon la plus formelle, après avoir établi le cycle du développement qui détermine la reproduction et la pullulation des bactéries, que les cultures bactériennes se transforment en hyphomycètes, c'est-à-dire en culture de moisissures quand on les met dans des conditions favorables à cette transformation.

J'ai donné des preuves multiples et formelles de ce phénomène en réalisant la transformation en hyphomycètes de toutes les cultures bactériennes pures qui sont les virus des maladies contagieuses connues.

Le phénomène inverse se réalise également..." (vol 2 page 5)

Jules Tissot en 1936 confirme le polymorphisme microbien et la nature "bactérienne" de tous les organismes vivants :

« J’ai pu enfin parvenir à la connaissance de la constitution morphologique  et de l’organisation de la matière vivante, animale et végétale et des deux organisations élémentaires de nature bactérienne qui la constituent ».  

En 1946, le volume 3 de ses travaux est particulièrement dédié aux médecins. Les 23 premières pages expliquent les graves erreurs entretenues par les organismes officiels, plus que jamais malheureusement.

Télécharger
Tissot_V3_complet.pdf
Document Adobe Acrobat 92.8 MB

Jules Tissot utilisait la microscopie électronique mais avec des "fixateurs" respectueux des échantillons. Voici les résultats obtenus montrant des structures très différentes de celles obtenues par les techniques agressives toujours utilisées.

Télécharger
TISSOT_V1.pdf
Document Adobe Acrobat 124.2 KB

ou le lien suivant vers un livre pdf complet. 

Télécharger
TISSOT_V2.pdf
Document Adobe Acrobat 601.5 KB

Vous pouvez également trouver ces volumes, associés aux photos, numérisés ou consultable sur place au Muséum National d'Histoire Naturelle.

Ci-dessous, Bernard Guennebaud explique les découvertes de Tissot sur les "fausses" mitochondries (à 3mn de la video n°2) et l'origine autogène du bacille de Koch :


Confirmation par les nouvelles technologies (2019) de la structure en réseau des mitochondries :

 

Dans cette cellule, on observe le noyau central qui semble maintenu dans cette position par le réseau mitochondrial. Celui-ci est très animé et semble en permanente reconstruction. Mais il faut tenir compte du fait que l'échantillon est sans doute agressé par ce mode d'observation aussi idéal soit-il, présentant alors des fissions et fusions. Ce comportement peut être différent dans la réalité.



3. Le polymorphisme selon Günther Enderlein

Günther Enderlein (1872 – 1968) parlait de « cyclogénie bactérienne ». Pour lui le stade primitif des micro-organismes est le « Symprotit », équivalent du Microzyma.

« Tous les microbes présentent des formes de manifestation changeantes. Enderlein a observé dans le sang et dans les tumeurs trois types d'organismes : les bâtonnets bactériens, les mycéliums et les Chondrits ou Symprotits. Il considérait ce dernier comme le stade de développement le plus primitif des micro-organismes. Dans son ouvrage fondamental, "Bakterien-Cyclogenie" [Cyclogénie bactérienne], Berlin & Leipzig1925, il décrit sa découverte que les virus, les bactéries et les champignons ne sont rien d'autre que des formes de manifestation alternées d'un microbe particulier. »

Liens :

Franz Arnoul : "Les clés du vivant"



4. Le polymorphisme selon Gaston Naessens

Gaston Naessens nomme cette petite unité de vie que Béchamp nommait microzyma : la somatide.

Le cycle polymorphique dans lequel apparaissent les formes normales 1 à 3, ou pathologiques 4 à 16 (cycle fonction du pH)

Les 3 premiers stades correspondent au cycle normal de la somatide dans un organisme sain.
Les autres stades correspondent à diverses pathologies.

La somatide est essentielle à la vie
Sans somatide, il ne peut y avoir de division cellulaire.